jeudi 23 mars 2017

Campagne de sensibilisation : 0 violence, 0 discrimination

Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous vous proposions de découvrir la campagne de sensibilisation 0 violence, 0 discrimination avec sa vidéo, à revoir : ici

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter la suite de cette campagne, avec sa série de photos, pour laquelle des jeunes bénévoles des associations partenaires marocaines, se sont engagé.e.s autant sur la fond (choix des thématiques, volonté de faire passer des messages) que sur la forme (en posant sur les photos et en participant au choix des mises en scènes).

Avec cette campagne photos, le réseau IDD, l’IFAD, le CCFD-Terre Solidaire et les jeunes s’engagent pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce jeudi 23 mars, découvrez notre page de présentation de cette campagne pour son lancement. Dans les semaines qui viennent, nous vous ferons découvrir les prochaines affiches …

Félicitations et merci aux jeunes femmes et hommes qui se sont engagé.e.s dans cette campagne 0 violence, 0 discrimination.
Merci également aux photographes de cette campagne, Zineb Benkania, Kader Elkouche et Aissam Hamdaoui. 
Merci à Louai Hafa, expert et animateur des ateliers pour la réalisation de cette campagne. 


mercredi 8 mars 2017

Vidéo de sensibilisation : 0 violence, 0 discrimination

A l’occasion de la Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes, nous vous présentons un des résultats des trois ateliers de préparation et de réalisation de la campagne de sensibilisation au genre et à l’égalité hommes-femmes (voir les articles ici et ) : Une vidéo de sensibilisation à l’égalité hommes – femmes revendiquant 0 Violence, 0 discrimination.  

Dans le cadre de ce projet Démocratie Participative, une vingtaine de jeunes femmes et hommes de différentes associations du Maroc, ont participé à cette campagne et ont produit deux outils de sensibilisation.
L’un de ces deux outils est cette vidéo qui dénonce les discriminations subies par les femmes et a pour but de donner la parole aux jeunes, qui ont toutes et tous des messages à porter sur l’égalité entre les hommes et  femmes. Ils et elles abordent plusieurs sujets : l’harcèlement dans la rue, l’accès aux droits, le mariage des mineurs, la liberté, etc. En plusieurs langues (arabe, amazigh, darija, français, anglais, italien), les jeunes réclament 0 violence, 0 discrimination.
N’attendez plus, visualisez dès maintenant la vidéo : 

Bientôt, nous vous ferons découvrir le second outil de cette campagne …
Encore merci et bravo aux jeunes.
هنيئا الشباب و الشابات و شكرا


jeudi 9 février 2017

Séminaire de Mehdia : bilan et perspectives du projet Démocratie participative

La ville de Mehdia a accueilli les 28 et 29 janvier derniers un séminaire de bilan et de capitalisation du projet « Pour un renforcement de la démocratie et la protection des droits au niveau de la gouvernance locale au Maroc », porté par IDD, l’IFAD et le CCFD-Terre Solidaire. Les 106 participant.e.s, venu.e.s de France, du Maroc et du Sénégal, ont approfondi le concept de démocratie participative et sont revenus sur le projet et ses résultats, enseignements et perspectives.
Pour les membres et sympathisant.e.s des associations partenaires, le centre du Croissant rouge de Mehdia est emblématique. De nombreuses rencontres s’y sont tenues ces dernières années, notamment celle qui lançait le projet fédérateur Démocratie participative (DP), début 2014. Trois ans plus tard, il s’agissait de contribuer à en esquisser le bilan, mais également d’aborder la question de la démocratie participative telle qu’elle se présente au Maroc – ainsi qu’au Sénégal où, a expliqué Badara N’Diaye, celle-ci prend sa source dans des processus inventés il y a plusieurs siècles. 



Le projet bénéficiait sur le papier d’une conjoncture favorable, avec l’intégration dans la nouvelle constitution marocaine, en 2011, de plusieurs articles mentionnant la démocratie participative comme un nouvel horizon à atteindre dans la vie politique marocaine. Mais la réalité rend les choses parfois plus compliquées : les décrets permettant d’avancer concrètement dans ce sens n’ont été publiés qu’en 2015, à mi-parcours du projet. Jusque là, il a donc fallu avancer sans appui ni cadre législatif précisément définis, et faire face à la mauvaise connaissance du concept sur le terrain. Au moins le projet a-t-il permis de démarrer un travail éducatif de proximité sur la question, auprès des élus communaux, des associations et des habitants. Plusieurs participant.e.s au séminaire ont à ce titre souligné les rapprochements qui ont pu s’opérer un peu partout entre acteurs associatifs et élus locaux, ce qui pourra constituer le socle (ou en tout cas faciliter) d’un possible travail conjoint à l’avenir.
L’approche délicate d’un concept pas si simple à aborder, et la question épineuse de son articulation avec une démocratie représentative elle-même assez récente au Maroc, ne sont qu’un élément de la complexité d’ensemble du projet DP. Celui-ci recouvrait un très large éventail d’actions dans les deux pays, dans des territoires parfois difficiles d’accès au Maroc, géographiquement éloignés les uns des autres, avec un grand nombre d’intervenant.e.s, et mêlant enjeux globaux et réalisations très concrètes. Malgré tout, les avancées ont été réelles sur le terrain. Les jeunes et les femmes, cibles prioritaires de ce projet, ont tous salué les évolutions positives en la matière. Les formations organisées tout au long du projet (webradio, gouvernance et projet associatif…) ont permis aux un.e.s et aux autres d’accéder à des compétences nouvelles qu’ils/elles ont pu mettre en pratique localement, soit en réalisant des actions de communication (lors des événements organisés localement par exemple), soit en s’investissant de façon plus importante dans les associations – voire en accédant à des responsabilités nouvelles. Si ces progrès sont réels, il faut cependant reprendre la question de leur valorisation et de leur duplication. Ce point a été soulevé à de nombreuses reprises par l’assemblée.


Cette dernière a été très concentrée et participative tout au long de la rencontre. Les participant.e.s, directement concernés par le projet DP, et passionnés, ont développé leurs points de vue et appréciations, souvent très précis et pertinents, sur les trois années qui s’achèvent. Leurs apports seront précieux pour une deuxième phase qui devra faire la part belle à la participation, justement, dans l’élaboration même du programme. Insuffisamment consultés, selon eux, pour préparer le projet DP, ils sont demandeurs d’un processus plus ouvert au dialogue. Les enjeux sont autant de partir des besoins du terrain, que de donner une place plus importante à leurs idées et solutions – tout en tenant compte des impératifs (sur le fond ou sur des aspects plus pratiques) identifiés par les organisations partenaires. Toujours dans le cadre des perspectives, les participant.e.s ont rappelé, au cours des ateliers, l'importance de l'immigration dans le développement, et la nécessité de renforcer le réseautage entre associations rurales (Maroc), associations issues de l'immigration (France), et têtes de réseau (IDD France et Maroc).

Le week-end a connu deux autres temps forts. Le premier, samedi 28 en fin d’après-midi, a été la présentation de la campagne en faveur de l’égalité femmes-hommes imaginée et réalisée par une partie des jeunes qui se sont impliqués dans le projet. Celle-ci, très réfléchie et largement débattue par les jeunes eux-mêmes, a fait l’objet de questions et réactions parfois vives, parfois sur la forme, parfois sur le fond. Si certains sujets font l’unanimité (les violences faites aux femmes, le droit à étudier…), d’autres sont plus clivants (les mères célibataires…), et ne pourront pas nécessairement être abordés par tous, dans tous les contextes : chacun devra adapter sa démarche là où il se trouve. 



Le second temps fort, qui ne figurait pas dans le « programme officiel », a été une soirée hommage à Abdallah Zniber, fondateur d’IDD, qui a rempli la soirée du samedi. Si Abdallah ignorait tout de l’initiative, une grande partie des participant.e.s avaient été mis dans le secret, et avaient préparé qui une anecdote, qui un hommage, qui encore un rappel historique – car les interventions des un.e.s et des autres ont couvert plus de 40 années d’un parcours où le militantisme d’Abdallah a croisé les grandes luttes, au Maroc, en France et dans le monde. Loin de la solennité, cette soirée a surtout été chargée d’émotion, de rires aussi, à l’évocation de certains souvenirs.

jeudi 15 décembre 2016

Atelier sur le partenariat entre associations et collectivités locales

Les 5 et 6 novembre 2016 à Rabat, dans le cadre du Projet Démocratie Participative, s’est déroulé l’atelier « Le partenariat entre associations et collectivités locales de France et du Maroc : expériences, finalités et perspectives ». Environ 25 personnes y ont assisté. Il a réuni 3 associations françaises, 6 communes marocaines, 13 associations marocaines et 2 représentants des collectivités Françaises.


Lors de ces deux journées, 3 ateliers et 2 tables rondes ont eu lieu. Le programme était dense, deux jours étaient certainement  trop peu pour pouvoir traiter toutes les questions soulevées. Après une introduction où les notions de partenariat et le cadre de la coopération décentralisée ont été remis dans leur contexte, des ateliers de groupes ont permis d’analyser les contraintes et les atouts pour une coopération réussie ainsi que les clés de réussite pour un partenariat et la valeur ajoutée de la coopération décentralisée.
L’après midi a été dédiée à la première table ronde sur le thème « Des partenariats réalisés ou à l'état de projet mobilisant des acteurs associatifs et des élus ». Les associations françaises y ont présenté leurs expériences en matière de coopération décentralisée. Un débat très riche d’enseignement a ensuite été organisé puis des ateliers en petits groupes ont eu lieu afin d’analyser les points faibles et point forts de ces expériences, les conditions et les facteurs de réussites de ces partenariats ainsi que les contraintes et les moyens de les lever.


La journée du dimanche a commencé par une présentation de l'expérience en coopération décentralisée, du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis. Suite à un débat sur cette expérience, les ateliers de groupe ont débuté. Ils ont eu lieu par pôle et ont permis de mettre autour d’une même table les différents acteurs de la coopération décentralisée (communes marocaines, collectivités françaises et associations membres d’IDD France et d’IDD Maroc). Des axes pour une future coopération ont été dégagés et chacun a pu exprimer ses besoins mais aussi ses possibilités. Ces ateliers ont permis de préciser les relations entre les différents acteurs et de poser les bases de futurs partenariats.
Suite à cela, la parole a été laissée aux représentants des communes marocaines afin de lancer un débat sur société civile/commune pour créer un climat de confiance puis un  autre débat sur comment créer les conditions de travail entre collectivités et associations pour créer un développement démocratique dans les régions. Enfin, les participants se sont réunis afin de formuler des recommandations suite aux ateliers.


Ces ateliers ont permis de mettre autour d’une même table les différents acteurs de la coopération décentralisée et ainsi les pousser à une réflexion commune afin de mettre en œuvre des projets. Ces deux journées auront un impact très positif sur les relations entre les associations et les communes, mais aussi sur celles entre les communes des deux rives en leur ayant permis de se rencontrer et ainsi de pouvoir échanger de manière constructive sur les nécessités et objectifs de chaque acteur.

vendredi 2 décembre 2016

Dernier atelier de travail pour la réalisation d’une campagne de sensibilisation à l’égalité hommes-femmes

Comme vous avez déjà pu le lire ici, suite à l’Université d’Automne de la Jeunesse de 2015, le réseau IDD, l’IFAD, le CCFD-TS et les jeunes de ce projet Démocratie Participative ont décidé de créer une campagne de sensibilisation à la question du genre et de l’égalité hommes-femmes. 

Suite aux deux ateliers organisés en juillet dernier à Guelmime et à Al Hoceima pour préparer cette campagne, un atelier final de réalisation de celle-ci a eu lieu le weekend du 5 et 6 novembre. C’est à Rabat, qu’une partie des jeunes ayant participé à l’atelier de Guelmime et une partie de celles et ceux présent-e-s à Al Hoceima, se sont retrouvé-e-s, accompagné-e-s de Louai Hafa, qui a animé les deux ateliers précédents et qui était de nouveau présent pour accompagner et mobiliser les jeunes sur la réalisation de cette campagne.


Durant deux jours, elles et ils ont activement travaillé à la réalisation de cette campagne qui vise à sensibiliser sur l’épineuse question de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les jeunes ont donc réfléchi ensemble sur les problèmes socio-économiques générant des situations d’inégalités des droits, d’injustice sociale et de discriminations entre les femmes et les hommes.  Des injustices fortement présentent au Maroc que les jeunes ont souhaité mettre en lumière et dénoncer via des outils média accessible et pédagogique. De ces échanges et réflexions ont émergés des images et des messages d’alerte et de sensibilisation. Des échanges forts en émotion, chargés d’expériences pour certains jeunes présents…..une campagne qui s’annonce forte et percutante. 

Quatre thématiques ont été sélectionnées : la violence physique et morale et le harcèlement envers les femmes, les mères célibataires, la liberté de circulation des femmes et la thématique des mineures (travail des enfants, mariage des mineures, accès à l’éducation). Quant aux outils … nous les gardons encore secrets mais vous pourrez les découvrir très rapidement lors du lancement officiel de cette campagne.


Pour vous faire patienter, nous vous proposons de lire ce témoignage d’Ina, jeune femme du réseau IDD qui a rejoint les jeunes pour participer à cet atelier de réalisation de la campagne :

« C’était la première fois où j’étais impliquée activement dans la réalisation d’une campagne de sensibilisation et ma première fois en absolu au Maroc. Je me disais que réaliser une campagne de sensibilisation sur l’égalité du genre au Maroc aurait été plutôt compliqué, étant donnée l’idée que nous nous faisons en Europe sur le positionnement majoritaire de la société marocaine sur la question. Mais j’étais prête et curieuse de commencer même en ayant mille pensés différentes.

Dans les locaux de l’IFAD, les 5 et 6 novembre étaient présentes 17 personnes, 14 jeunes de différentes associations du réseau IDD Maroc avaient presque tous été confrontés à 24h de voyage pour rejoindre Rabat et pour être là. Dépassé le premier temps de connaissance et une fois la glace brisée, grâce au cadrage de Pauline nous sommes parvenus à trouver un accord sur les thématiques à valoriser, les moyens de diffusion et comment on imaginait la campagne. Ce moment a été suivi de la vraie« action » : la création de la campagne. Deux outils ont été choisis et deux jours y ont été consacrés.
Pendant le premier jour une des difficultés rencontrées a été surement la langue (je ne parle pas arabe et certains des jeunes ne maîtrisaient pas forcément le français) mais l’obstacle a été facilement surmonté grâce à l’envie de collaborer et de nous aider mutuellement. Nous avons toutes et tous activement participé à la création de la campagne de sensibilisation, qui a été un espace d’échange, de partage, de discussion ainsi que de divertissement. Même si nous nous ressentions la fatigue, le travail ne s’arrêtait pas, comme on dit souvent « l’union fait la force ». 

Les jeunes étaient pour la majorité fort motivés, à ma grande surprise, les participant-e-s faisaient de leur mieux pour avoir une campagne « à fort impact », ils et elles en voulaient tous être les vrai-e-s protagonistes. En si peu de temps, la campagne a été réalisée et on est toutes et tous impatient-e-s de voir le résultat final.
J'étais stupéfaite de voir ces jeunes, citoyens-nes d'une société où la défense de droits des femmes ne semble pas vraiment être une priorité, qui ont la force de se battre pour le respect et pour la défense de ces droits. 
Á la fin de ces deux journées, je suis persuadée que la nouvelle génération marocaine réussira à mettre en avant ses idées et réussira à défier la société d’hier pour la rendre plus juste et pour en garantir l’égalité hommes/femmes.  J’ai beaucoup appris de ces jeunes ; leur joie de vivre et la force de leurs convictions, idées, principes, sont et seront le moteur de la société. A l’heure actuelle, je peux affirmer que les deux jours de travail à Rabat, pour moi, représentent deux jours d’enrichissement personnel. »
  

lundi 28 novembre 2016

COP 22 à Marrakech : Deux ateliers animés par le réseau IDD dans l'espace autogéré

Retour sur les deux ateliers animés par Chadia Arab, membre du Réseau IDD et de la Plateforme Euro-marocaine, MCDC à la COP 22 à Marrakech.


L’atelier 1 a été organisé le mardi 15 novembre de 14h30 à 16h30 par le réseau IDD en partenariat avec l’IFAD et le CCFD TS, au sein de l’espace autogéré (Coalition marocaine pour la justice climatique). Il portait sur les thématiques « Oasis, Migrations et justice sociale » et a réuni 25 participants-es. Cet échange a permis de débattre et d’allier des interventions d’experts et de témoignages de jeunes acteurs associatifs vivant dans des oasis au Maroc et en Tunisie. Avec Youssef BRAHIMI, ancien directeur du programme des Nations Unis, Mohamed ZEDDOUK, membre du Réseau Marocain de l’Economie Sociale et Solidaire (REMESS) et Mohamed ODOUR, élu régional, ancien président de la commune de Foum El Hisn, membre du Réseau de Plaidoyer, de Sauvegarde et de Développement Durable des Oasis du Maroc (REPDOM).


Témoignages ensuite des membres du réseau IDD au Maroc, travaillant au sein de leurs associations à la protection et à la vie de leur oasis, Hassan AKDIM de l’association Tiwizi, Mohamed BELAHSEN  de l’association ASDBF et Kader ELKOUCHE de l’association Réseau des jeunes de Figuig pour le Développement (RJFD), et transversalité avec les travaux de l’association Stop pollution en Tunisie avec Mlle Mariam et Monsieur Wissem SGHAIER. Ahmed BENTAJER a représenté et présenté le réseau IDD Maroc.


L’atelier 2 intitulé « Migrations et changements climatiques » en partenariat avec la Plateforme euro-marocaine MCDC, s’est déroulé le mercredi 16 novembre dans la zone verte de la COP22. Elle a rassemblé une centaine de personnes, avec la participation de Aziz M’KICHRI sur le contexte international des migrations climatiques de l’association Naoura (Bruxelles), Abderrahim HENDOUF, syndicaliste de l’UMT au Maroc sur les migrations internes au Maroc et enfin Samir ABI, secrétaire permanent de l’observatoire ouest africain des migrations à Lomé (Togo).




Ces ateliers feront l’objet, pour l’atelier 1, d’une vidéo de restitution réalisée par Kader ELKOUCHE et pour l’atelier 2, d’une synthèse qui sera faite par Fouad LAHSSINI.
Nous vous donnons RDV du 6 au 10 décembre au Bangladesh pour le Forum mondial Migrations et développement. Puis du 18 au 20 décembre à Tanger pour le Forum social maghrébin sur les migrations.


Découvrez plus de photos : Cliquez ici

jeudi 17 novembre 2016

Concertations en marche dans les communes pilotes

Les visites et échanges dans deux communes dans la région de Zagora, comme le séminaire de mi-parcours organisé dans la même localité entre le 16 et 20 mars, avec la participation d’une centaines d’acteurs du Maroc, de France et du Mali, ainsi que les échanges de qualité sur des expériences relatives aux mécanismes et outils de la démocratie participative, ont permis de donner un élan aux concertations entre acteurs dans les 4 communes pilotes. Dès la fin avril ont eu lieu les premières rencontres de préparation des concertations : le 29 avril 2016 dans la commune d’Iqaddar (El Hajeb), du 6 au 8 mai dans la commune de Souk Lkhmis Dadès, du 28 mai au 2 juin dans la commune de Figuig, et les 11 et 12 juillet dans la commune de Tamanarte. La préparation de ces concertations a tenu compte des spécificités de chaque territoire, qu’il s’agisse de la culture locale ou des relations entre acteurs. Dans sa première phase, la concertation s’est déroulée dans chaque territoire en trois temps :
- La préparation des associations partenaires avec l’élaboration d’une proposition de plan des concertations.
- La réunion des associations partenaires avec les responsables et élu-e-s de la commune.
- La rencontre proprement dite, impliquant également d’autres associations du territoire, en vue de l’adoption du plan de concertation.

La deuxième phase a été marquée par la participation des émigrés via leurs associations. Des échanges entre certaines communes et associations au Maroc et les associations de France avec leurs partenaires ont permis de dégager des pistes de travail entre ici et là bas à travers des projets sociaux. Enfin, ces concertations ont aussi porté sur les autres mécanismes et outils institutionnels de la démocratie participative, notamment la préparation et la constitution de l’Instance équité égalité des chances et approche genre (ICEEAG), et la préparation des outils pour la réalisation du Plan communal de développement (PAC). Ces rencontres et réunions ont aussi débattu d’autres outils de démocratie participative (conseils de jeunes, conseils de femmes…). Ces concertations ont d’ores et déjà abouti à une meilleure connaissance mutuelle des acteurs dans chaque territoire, et à une amélioration de la confiance entre eux pour se projeter ensemble vers l’avenir du territoire à travers l’élaboration du PAC.


En octobre dernier, également 4 ateliers d’échanges et de formations sur l’élaboration du PAC ont eu lieu dans les 4 communes pilotes. Vous pourrez découvrir à ce sujet un article sur ce blog très prochainement !