vendredi 27 juin 2014

La concertation entre acteurs locaux

Ce printemps, quatre rencontres de concertation ont eu lieu dans différentes régions du Maroc, réunissant chacune 30 à 40 participants : représentants des associations locales marocaines et de leurs associations partenaires de France, et des communes, d’autres associations et acteurs institutionnels du pôle, ainsi que des habitants.

Une rencontre de concertation a eu lieu dans chaque "pôle géographique": les 17 et 18 mai à Figuig, les 31 mai et 1er juin à Bouizakarn et les 7 et 8 juin à Ouled Ftata et Khmiss Dades. L' objectif était de favoriser le dialogue entre ces différents acteurs pour affiner la stratégie et les enjeux du projet selon le contexte de chaque territoire. Il s’agissait aussi de préciser collectivement les modalités, les points de vigilance et les potentialités pour la mise en oeuvre du projet.
Pour ce faire, un état des lieux a été réalisé en amont dans chaque pôle géographique dans le but de préciser la situation actuelle des associations et des communes concernées (les atouts et faiblesses des associations, la concertation et les partenariats avec les différents acteurs associatifs et institutionnels, l’implication et la mobilisation des habitants) et d’identifier les points de convergence et de divergence des acteurs sur les questions de partenariat, de gouvernance, de participation, de planification.
Ce travail, réalisé par l’équipe du projet à partir de questionnaires et d’entretiens individuels et collectifs avec les associations, les communes, mais aussi avec différents services extérieurs et des habitants, jeunes et femmes en particulier, a été présenté lors de ces rencontre puis soumis à débat et enrichissement.
Un travail de synthèse est actuellement en cours pour diffuser les résultats de ces états des lieux.


Ce travail est un processus long, mais ces quatre rencontres ont montré qu’il était essentiel. Dans ces communes rurales, il peut y avoir une méfiance entre associations, élus et habitants. Il faut réunir les gens autour de la table et poser les problèmes, petit à petit. Chacun doit comprendre les attentes et contraintes de l’autre et ses responsabilités, de manière à faire évoluer les pratiques, les mentalités, les modes de communication. Faire évoluer les mécanismes de travail en commun impose de commencer par s’écouter.
Mohamed El Hadi, membre de l’ATMF-BHL et représentant des associations françaises au sein du comité de pilotage du projet, déclarait à la fin de la rencontre de Khmiss Dadès que « si l’on est réunis ici aujourd’hui, c’est grâce à une triangulaire entre Amal Dades, ATMF-BHL et IDD, initiée il ya 15 ans. Ce partenariat a permis de dynamiser le tissu associatif de la région de Dadès.
On n’imaginait pas à l’époque, qu’on serait un jour amené à organiser des rencontres de ce niveau dans cette région, avec des associations et la commune. Le programme de ces deux jours était très riche par son contenu, l’état des lieux du pôle sud-est et les échanges avec les participants étaient très intéressant. »

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