vendredi 28 novembre 2014

Synergies des acteurs locaux : un séminaire de formation sur « la gouvernance locale » dans le pôle Centre

C’est dans la ville des phosphates, Khouribga, que s’est déroulé le séminaire de formation  sur «  la gouvernance locale », réunissant les acteurs du pôle Centre les 14 et 15 novembre derniers : 29 personnes représentant les associations marocaines et françaises du réseau IDD, les communes, les services déconcertés et les agences de développement.


Il s’agissait de croiser les regards des acteurs du territoire sur la « gouvernance locale », évoquer les difficultés et contraintes au sein des structures et entre elles, et dégager collectivement  des pistes pour mettre en pratique les principes de la « bonne gouvernance locale ».
Au programme, des témoignages : celui de l’association Kholoud d’El Youssoufia sur le renforcement de la participation des femmes, l’expérience de l’association Targa Aides à Tanger-Tétouan  concernant la participation et les Plans communaux de développement (PCD), présentée par Youssef Siraj, co- animateur du séminaire 
Abdellatif Mortajine, vice-président du réseau IDD a mis en exergue la gouvernance via l’expérience d’IDD, qui n’a de chance de se réaliser qu’avec la démocratie participative pour construire toute politique de concertation avec les associations ainsi qu’avec les immigrés.
Il s’est dégagé des travaux de groupe que les communes estiment que les difficultés et contraintes sont de la responsabilité de l’Etat, à travers la tutelle exercée par les autorités sur cette collectivité locale, et la faiblesse des élites locales. Pour les associatifs, le problème est dans l’association elle-même, qui devrait préciser son « projet associatif sur les principes de la bonne gouvernance. 
A travers ce séminaire de formation, la commune apparait comme un vecteur incontournable pour l’instauration de la gouvernance locale dans le territoire car, estime Mohamed Ahlibou, formateur : « Cette collectivité doit se transformer en une unité de gestion du développement local…La formation est fondamentale pour tous les acteurs, mais ces modules doivent être enchainés  pour réussir la concertation et le développement local. »

vendredi 21 novembre 2014

Les associations actrices du développement, dans "l'environnement institutionnel marocain" : Formation nationale Module 2

La deuxième session de formation nationale, sur le thème  de « l’environnement institutionnel », a eu lieu à Ouarzazate du 25 au 28  octobre dernier avec la participation de 23 acteurs associatifs dont 7 femmes. Ce deuxième module avait pour ambition de voir comment les associations peuvent intervenir dans la production des politiques et la gestion de la chose locale et de renforcer la communication positive entre les acteurs sociaux et l’association.

Pour commencer, le formateur est revenu sur les grands axes du module précédent sur le « projet associatif » et, un tour de table a permis d’échanger sur les restitutions réalisées au sein de chaque association. La formation a ensuite démarré en partant de l’association dans sa relation sociale avec son territoire à travers les autres acteurs locaux, les structures, les programmes. L’analyse de ce contexte local a été complétée par le contexte régional puis national.
Des témoignages d’acteurs associatifs et communaux ont permis d’aborder des expériences liées à la réalisation de Plan Communal de Développement (PCD), mais également de la commission parité et égalité, le comité local de développement humain, etc. Ces expériences ont été enrichies par le formateur avec une comparaison de la charte communale actuelle et du projet de nouvelle charte en cours, ainsi que toute la méthodologie sur le processus de construction des PCD.
Sur le plan régional et national, la nouvelle loi sur la régionalisation et les articles de la constitution ont été décortiqués par rapport aux  acteurs nationaux, les structures, leurs missions et rôles et à la participation et la concertation.  Dans les travaux de groupe, ces deux derniers thèmes ont constitué  le fil conducteur de cette formation « originale ».
Ce sont là des concepts qui défient ce projet « Démocratie participative » pour leur mise en pratique  localement. Mais avec  la participation et la volonté de tous les acteurs du projet, le défi est à notre portée !

mercredi 12 novembre 2014

En avant vers le projet associatif : la dynamique est lancée !

Les participants à la formation sur le projet associatif les 20 et 21 septembre à Paris avaient pour mission de mobiliser quelques membres au sein de leur association pour constituer un groupe de travail chargé du "projet associatif". En effet, la première étape était de mobiliser d’autres membres sur l’intérêt de ce travail car le projet associatif doit être une réflexion commune et partagée.

Pari réussi ! Lors de deux rencontres qui ont lieu le mercredi 5 novembre à Paris, et le samedi 8 novembre à Saint-Avold, nous avons pu constater que chaque association s’est approprié ce travail pour répondre à ses propres problématiques ! Elles ont également su trouver des modalités différentes pour mettre en action la démarche du Projet Associatif, en fonction de leurs spécificités, de leurs ressources et de leurs compétences.La deuxième étape : réaliser un état des lieux interne à l’association afin d’identifier ses point forts et ses points faibles, puis un « état des lieux externe » des territoires d’implantation et d’action en France et au Maroc.

La mobilisation de nouveaux bénévoles pour assurer la relève,  la place des jeunes et des femmes, le partenariat avec les associations marocaines, l’image de l’association auprès des partenaires, ou la capitalisation des expériences sont autant de thématiques qui permettent une analyse. Cette analyse va permettre aux associations de faire des choix sur le plan stratégique, puis opérationnel.

Ces deux rencontres ont permis d'aborder des dimensions et des valeurs communes du réseau à décliner dans le Projet Associatif des associations ; Cette dynamique pousse les associations à être dans une démarche de prise de recul face aux problématiques qu’elles rencontrent : gouvernance associative, transparence, démocratie participative, lien positif entre migration et développement.
Parallèlement, un accompagnement individuel est assuré par des personnes ressources du Réseau IDD, et deux autres rencontres sont prévues à Nancy et Paris avant le 15 décembre 2014, et un guide "Projet associatif" à destination des associations membres du Réseau est est co-construit dans ce cadre. 
Enfin le défi ! les associations se donnent comme objectif  de formaliser la première partie de leur projet associatif pour le 31 décembre 2014 : l’état des lieux interne et externe ; l’identité et les valeurs et la vision de l'association.