mardi 26 mai 2015

C'est quoi pour toi la démocratie participative?

Depuis plus d'un an, des associations, des bénévoles, des salariés, des élus, des cadres communaux et des services extérieurs au Maroc et en France travaillent ensemble pour favoriser une meilleure concertation et une meilleure implication des populations dans les actions de développement local.
Douze jeunes actifs et membres des associations étaient présents à la formation Web Radio, et nous en avons donc profité pour leur donner la parole. Chacun nous a partagé sa propre définition de cette notion difficile à définir : la démocratie participative.
Ahmed, membre de l’Association Rurale de Développement de Safi : «C’est un ensemble de dispositifs qui permettent l’implication des citoyens dans le partage de l’exercice du pouvoir politique. Dans ce sens les acteurs sociaux jouent un rôle essentiel en tant qu’interlocuteur entre les autorités publiques et le citoyen. »
Kader, membre du Réseau de jeunes de Figuig pour le développement : « C’est l’accès pour tous à la participation ».
Abdesammad, membre du bureau de l’association Tifaouine de Bni Ayat : « C’est un nouveau concept par rapport à la démocratie classique. Son but est que tous les citoyens participent ensemble et décident ensemble d’un projet ».
Hassan, animateur de l’association Tiwizi de Foum Elhsin : « Les décisions et les projets sont faits par l’état, sont centralisés. Sans la démocratie participative, les responsables ne savent pas la réalité des choses dans la localité. Nous avons besoin de ce concept pour que nous participions tous dans le cadre d’un travail commun pour réaliser et changer la réalité ».
Rachid, membre de l’association Tamounte de Tamanarte : « C’est le contraire de la démocratie classique qui est la prise de décision par la majorité. Grâce à la démocratie participative, la prise de décision se fait en groupe et de façon horizontale »
Aissam, membre de l’association Amal Dades de Kmiss Dades : « C’est la participation de la société civile dans la démocratie».
Mehdi, membre de l’association Timoulay Izder pour le développement de Timoulay : « C’est les routes qui amènent au développement des citoyens et qui permettent de sensibiliser à l’importance de ce qu’ils font dans le cadre associatif. Ainsi ils peuvent créer des projets pour développer leurs communes ou régions ».
Zakaria, membre de l’association APDOF de Figuig : « C’est le mécanisme qui permet que l’on participe tous dans la démocratie ».
Brahim, membre de l’association Lagrara pour la culture et le patrimoine de Bouizakarne: « C’est par exemple, une méthode adoptée par l’Homme dans le travail associatif qui permet aux gens d’exprimer leurs opinions et de participer à l’opinion publique».
Reda, membre de l’association Dar Ait El Hadj El Maati d’Ouled Ftata : « C’est le dialogue, la participation de l’ensemble des établissements et des associations avec leurs membres et leurs responsables afin de prendre des décisions convenables sans attendre l’intervention de la main suprême ».
Les membres de l’équipe projet du Maroc, qui ont encadré la formation Web Radio ont également donné leurs définitions de démocratie participative :
Dalal, assistante logistique de l’IFAD : « C’est faire participer et concerter les gens d’une manière démocratique ».
Christiane, responsable des formations de l’IFAD: «C’est un processus qui s’inscrit dans la durée, il permet à chaque individu et à chaque groupe de contribuer à l’évolution d’un pays, d’une communauté en favorisant plus d’égalité entre eux et qui permet de répondre aux attentes de chacun ».
Pauline, volontaire du projet : « Ce sont les voies qui permettent l’implication égalitaire de chaque groupe de la population dans la prise de décision en respectant la liberté d’expression, d’opinion et d’intervention dans la vie publique et politique de chacun ».

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