Du 17 au 19 juillet 2016, l’IFAD,
le réseau IDD et le CCFD-TS ont organisé une formation à destination des
associations marocaines partenaires du projet Démocratie
Participative : « Introduction aux
techniques d’animation » au Centre du Croissant Rouge de Mehdia.
Voici des témoignages
de quelques participant-e-s :
Mohamed, association RATDED,
Tinghir : « Cette formation est importante,
c’est une passation de connaissance d’une génération à une autre génération. Les
jeunes ont besoin de ces techniques d’animation. Le manque à ce niveau-là est
énorme donc l’initiative de faire une formation est très intéressante pour
notre domaine associatif. C’est également important pour les dirigeants des
associations, vu que des instituts ont débloqué des financements énormes par
rapport à certains projets, mais avec un manque de compétence concernant
l’animation locale : activité, réunion, accueil d’autres associations avec
lesquelles elles collaborent. Cette formation permet donc de participer, de
partager des connaissances et les expériences des uns et des autres. »
Khalid, Association Al Mostakbal
ADA, Figuig : « La formation sur les techniques d’animation
consiste en un renforcement des capacités des acteurs, des membres des bureaux.
L’animation est un domaine crucial car les participants sont des délégués et
vont transmettre ces techniques et ces objectifs que ce soit au niveau
culturel, éducatif, sportif. Il faut également prendre en compte le genre, les
populations cibles, les enfants, les hommes ou les femmes. L’animation est une
technique qui peut créer une dynamique et faciliter la communication entre les
groupes cibles et même résoudre des problèmes, gérer des confits. Personnellement,
les techniques d’animation m’ont aidé à répondre à plein de questions. J’ai
l’intention de refaire ces techniques aux autres membres du bureau de mon
association pour que tout le monde puisse s’intéresser à ce sujet et renforcer
les capacités de chacun. L’animation est cruciale, à chaque projet on doit
commencer à renforcer les acteurs au niveau de l’animation et de la communication
au niveau du territoire pour ensuite planifier les autres axes comme le
plaidoyer, le partenariat ou la concertation. »
Hassan, Association Tiwizi pour la
culture et l’action humanitaire, Foum El Hisn : « Nous
avons décidé de prendre part à cette formation car elle répond à un besoin des
animateurs qui ont un manque au niveau des techniques d’animation. Nous
saisissons donc cette opportunité pour combler ce manque, car la formation nous
a permis de découvrir un certain nombre d’outils et de méthodes utilisées dans
le domaine d’animation, particulièrement l’animation des groupes des enfants.
Grâce aux travaux de groupe, mis en place dans le cadre de cette formation,
nous avons acquis des techniques qui nous permettront de mieux animer nos
futures activités. Nous ambitionnons
notamment de partager les compétences acquises durant cette formation avec les
membres de nos associations. Enfin nous souhaitons remercier les organisateurs
de cette formation (IDD France, Maroc et l’IFAD) ainsi que les formateurs. »
Yassine, association Touya pour
l’action féminine, Al Hoceima : « La
formation sur les techniques d’animation m’a permis de découvrir de nouveaux
outils et de nouvelles techniques pouvant être utilisés pour réussir
l’animation d’une activité. Grâce aux travaux de groupes, nous avons acquis de
nouvelles compétences qui nous permettront d’animer des activités destinées à
des publics différents (jeunes, femmes, enfants…). La formation nous a
notamment donné l’opportunité de partager nos expériences en tant qu’animateurs
dans les différents pôles. Je voudrais aussi souligner l’importance des
formations mis en place par le réseau depuis trois ans. En effet les
différentes formations ont permis aux bénéficiaires de devenir plus
professionnels dans leur manière de travailler au sein de leurs associations et
ils apportent une réelle valeur ajoutée au sein de ces dernières. Je considère
ces formations notamment comme un moyen de partager et d’échanger autour de nos
expériences respectives, et dans le futur cela nous permettra de partager notre
savoir-faire et devenir à notre tour des formateurs au sein du réseau. »
Maha, association Swani,
Khemisset : « Cette
expérience m’a permis de me rendre compte de l’importance du rôle d’animateur
et du travail conséquent que celui-ci doit effectuer en amont de toutes les
activités dont il est responsable (programmation, préparation des sujets,
demandes d’autorisation auprès des différents représentants de l’état, etc.).
Je déplore cependant l’absence de statut juridique qui encadre le travail d’animateur
et qui pourrait le protéger en cas de problème survenu dans le cadre de ces
activités d’animation. »
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